Les Barbarians, bien plus qu’une équipe de rugby !

William Servat a été nommé capitaine des Barbarians face aux japonais. Photo Rugbyrama

William Servat a été nommé capitaine des Barbarians face aux japonais. Photo Rugbyrama

Chaque année, différents joueurs du championnat de France se retrouvent autour d’une même équipe pour affronter d’autres clubs. Les Barbarians, c’est l’occasion pour ces joueurs de se connaitre, en dehors des week-ends de championnat. Dimanche dernier marqué le retour des  Barbarians français. Nouveau capitaine et nouveaux joueurs qui vont vivre une expérience unique.

Pour le retour des Barbarians, les multicolores ont affronté le Japon, dimanche 25 novembre. Et le spectacle était au rendez-vous ! Il y avait 11 000 spectateurs au stade Océane du Havre venus voir ce match. Les Barbarians français, menés par le capitaine William Servat, se sont imposés 65 à 47. Les neufs essais ont été inscrits par Hugo Bonneval (17e), Camille Lopez (25e), Benjamin Lapeyre (40e et 82e), Antonie Claassen (41e), Heini Adams (45e), Clément Mazzonetto (48e et 50e), le dernier étant un essai de pénalité (65e). Un grand match de la part d’une grande équipe.

Qui sont les Barbarians ?

Les Barbarians sont présents partout dans le monde. Ce sont à la fois les Crawshays Gallois, les Wolfhounds Irlandais, les Zèbres Italiens et les Barbarians de Nouvelle-Zélande, d’Australie, d’Afrique du sud, de France, des Fidji et d’Argentine. C’est dans un restaurant de Bradford, en Angleterre, que cette équipe a vu le jour. Elle a été créée en 1890 par William Percy Carpmael, joueur de Blackheath (l’un des clubs les plus prestigieux de l’époque). Ce dernier voulait fonder un club de tournée pour animer l’intersaison. La particularité des Baa-Baas, comme on les appelle, est de n’avoir ni vestiaires, ni domicile, ni club house. De plus, un non-international fait toujours partie de la sélection. L’esprit Barbarians c’est le beau jeu, l’esprit de solidarité et la bonne ambiance, loin de la pure compétition. Lorsqu’un joueur est invité dans l’équipe, c’est qu’il présente des qualités en tant que joueur mais également en tant qu’’homme.

Les Barbarians c’est aussi l’occasion pour les joueurs de montrer leurs capacités. Regardés par des sélectionneurs, notamment nationaux, ils représentent un vrai tremplin.

Hortense Reberat

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