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Fin du monde : le cinéma n’est pas effrayé
Un nombre incalculable de prédictions, des centaines de livres publiés … et beaucoup de films sur le sujet. La fin du monde passionne les foules et les producteurs de films l’ont bien compris.
Alors qu’il reste moins d’une vingtaine de jours avant le 21 décembre, Buzzles vous propose une sélection de quelques films à voir avant la date fatidique. Plus ou moins récents, tous traitent à leur manière ce moment tant redouté.
– Docteur Folamour (1964, par Stanley Kubrick) :
Le problème ? La guerre atomique.
La Guerre froide ou la peur mondiale d’une guerre atomique qui détruirait la planète. Voilà le thème abordé par Stanley Kubrick dans ce film. Ici, le général américain Jack Ripper, frappé par la folie, décide d’envoyer des B-52 (avion bombardier) en direction de l’URSS. De son côté, le président américain organise une réunion d’urgence pour tenter d’éviter une guerre nucléaire. Alors, si la fin du monde a vraiment été retardée de 48 ans, autant regarder ce chef d’œuvre au moins une fois.
– Terminator 2, le jugement dernier (1991, par James Cameron) :
Le problème ? La guerre nucléaire.
Nous sommes en 2029. Les humains ayant survécu à un holocauste nucléaire en 1997, emmenés par John Connor, sortent enfin victorieux de la dictature des robots. Pour renverser la situation en sa faveur, Skynet (l’ordinateur qui dirige les machines) envoie un Terminator en 1984, chargé d’éliminer Sarah Connor, avant qu’elle ne mette au monde son fils. Echec. Skynet envisage alors un autre plan, encore plus diabolique… De la vraie science-fiction avec un bon Arnold Schwarzenegger. A voir.
– L’armée des 12 singes (1995, par Terry Gilliam) :
Le problème ? Un virus.
En 2035, la surface de la terre est invivable pour l’Homme. La cause ? Un virus mortel qui a tué la quasi-totalité de la population. L’origine ? Inconnue. James Cole (joué par Bruce Willis) est alors envoyé dans un voyage à travers le temps. Son but ? Découvrir l’origine du terrible virus et donc l’empêcher. Un film à l’intrigue à la fois complexe et très bien ficelé. Un retour à l’époque des mayas, envisageable ? Et pourquoi ne pas confier cette mission à ce Super-Willis ?
– Armageddon (1998, par Michael Bay) :
Le problème ? Un astéroïde.
Le nom à lui seul évoque la fin du monde. Et pour cause : un astéroïde de la taille du Texas s’écrasera sur Terre dans exactement 18 jours. Dan Truman, directeur des opérations de vol à la NASA, envoie des astronautes sur l’astéroïde pour y insérer une charge nucléaire. Harry Stamper (interprété par Bruce Willis) est nommé chef de l’opération. Réussira-t-il sa mission ? Et surtout, les mayas avaient-ils prévu que Bruce Willis passerait par-là ?
– Le jour d’après (2004, par Roland Emmerich) :
Le problème ? Une nouvelle ère glacière.
Le climatologue Jack Hall avait prédit l’arrivée d’un autre âge de glace. Mais il ne pensait pas que ça se passerait pour au XXIème siècle. Un changement climatique entraîne un cataclysme mondial : inondations, grêle, tornade, pluies torrentielles. Jack Hall doit convaincre le Président des Etats-Unis d’évacuer le pays pour sauver des millions de personnes en danger.
– La Guerre des mondes (2005, par Steven Spielberg)
Le problème ? Les extra-terrestres.
Ray Ferrier est un père maladroit, peu complice avec son fils Robbie, 17 ans, et sa fille Rachel, 11 ans. Après que son ex-femme ait déposé les enfants pour le week-end, Ray assiste à un puissant orage. Des machines sortent alors du sol et… tuent les humains sur son passage. Si vous aviez oublié les extra-terrestres, ce n’est pas le cas des américains.
– Sunshine (2007, par Danny Boyle)
Le problème ? Le Soleil.
En 2057, le soleil se meurt. C’est toute l’espèce humaine qui est menacée d’extinction. Une expédition spatiale est menée pour sauver l’humanité. Dans Le vaisseau spatial ICARUS II, l’équipage de 7 hommes et femmes dirigé par le Capitaine Kaneda a pour mission de raviver le soleil. Le stress nous tient jusqu’à la fin… De quoi frissonner ou plutôt se réchauffer.
– 2012 (2009, par Roland Emmerich) :
Le problème ? La fin du calendrier Maya.
C’est le film le plus adéquat avec le projet « Apocalypse » de Buzzles. Directement lié à la prédiction des mayas, Roland Emmerich met en scène la multiplication de séismes, de tsunamis ou de volcans entrant en éruption. Le monde est ravagé. Un avant-goût de ce qui nous attend ? Dans ce cas-là, on voit mal comment le petit village de Bugarach pourrait résister…
– Melancholia (2011, par Lars Von Trier)
Le problème ? La planète Melancholia.
Le jour de leur mariage, Justine et Michael donnent une superbe réception dans la maison de la sœur de Justine. Mais Justine est en pleine dépression. Entre délires et mal de vivre, la jeune femme se réfugie chez sa sœur. Pendant ce temps, la planète Melancholia se dirige vers la Terre et risque de rentrer en collision avec la Terre. La poésie de ce film nous émeut. Et si le scénario de fin du monde ne sortait pas tout droit d’un film catastrophe mais plutôt de celui qui mêle mélancolie et réflexion philosophique ?
– Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare (2012, par Lorène Scafaria) :
Le problème ? Un astéroïde.
Les médias annoncent que l’ultime tentative d’empêcher la collision entre un astéroïde nommé Matilda et la Terre vient d’échouer. Il ne reste donc plus que trois semaines avant la fin du monde. Que faire ? Certains continuent leur train-train quotidien. Les autres tentent d’en profiter au maximum, réalisant leurs plus fous projets. Alors qu’à l’annonce de la terrible nouvelle, sa femme le quitte, Dodge tente par tous les moyens de renouer contact avec son amour de jeunesse. Alors qu’il ne reste plus que quelques jours avant le 21 décembre, ce film plein d’humour nous rappelle qu’il faut (tant qu’à faire) réaliser, rapidement, nos derniers désirs … ou pas.
Bonus Buzzles : Et si vous étiez le dernier survivant après le 21/12/2012 ? Que feriez-vous ?
Je suis une légende (2007, par Francis Lawrence) :
Robert Neville est un savant de réputation internationale. Pourtant, il ne réussit pas à stopper les ravages d’un virus. Mystérieusement, Robert Neville est le seul à être immunisé. Il est le dernier homme à hanter les ruines de New York. Et peut-être le dernier homme sur Terre… Il diffuse chaque jour des messages radio pour trouver d’autres survivants. Personne ne répond mais il n’est pas seul. Des mutants l’épient. Devenu l’ultime espoir de l’humanité, le scientifique se consacre tout entier à sa mission : venir à bout du virus, en annuler les terribles effets en se servant de son propre sang.
Et vous, quel est votre film apocalyptique préféré ? Plutôt Schwarzenegger ou Willis ? Astéroïde ou bombe atomique ? Virus mortel ou robots meurtriers ? A vous de voter.
Hassen Gallah et Hortense Reberat