décembre 09

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Fin du monde, 13e édition

Giovanni devant le temple de Copan. Photo Mathilde Frénois.

Giovanni devant le temple de Copan. Photo Mathilde Frénois.

Giovanni est guide dans le site maya de Copán au Honduras. De la fin du monde, on lui en parle tous les jours. Les touristes affirment que c’est la fin du calendrier maya, lui réplique que c’est la treizième fois qu’il se termine. Les mayas considéraient ces successions de calendriers comme de simples passages de millénaires pour nous. Giovanni  nous explique pourquoi il n’y croit pas. Rencontre.

« La fin du monde le 21 décembre 2012 ? Je n’y crois pas. Ce n’est pas vrai car il n’y a aucune information inscrite par les mayas selon lesquelles le monde disparaîtra le 21 décembre 2012. Les mayas ont décrit treize périodes de 400 ans ou de 144 000 jours. Le 21 décembre 2012, c’est la fin d’un cycle mais aussi le début d’un autre.

Une simple interprétation

C’est possible que les gens aient interprété cette date comme la fin du monde parce que c’est la 13e fin de cycle. Pour le monde occidental, et particulièrement pour les Américains et les Français, le chiffre 13 porte malheur. Mais pour les mayas, le chiffre 13 est symbole de bonne chance. Il y a 13 niveaux sur le Mont Céleste, ce qui signifiait 13 dieux du ciel.

C’est un moment très important pour nous. C’est une opportunité de fêter cette célébration. On va préparer et organiser beaucoup de choses. C’est un peu comme  le passage de millénaire en 2000. Les mayas, eux, ont fait cette célébration seulement en 435 après JC. »

Extraits de la rencontre avec Giovani, guide du site maya de Copan :

 Mathilde Frénois