Le Smart Fip@ : la caution techno du FIPA

Publié par La rédaction le 3 février 2013 dans Focus eco | Poster un commentaire

Le Festival de l’audiovisuel de Biarritz poursuit la révolution 2.0. Le Smart FIP@ est la sélection des productions transmédia. Basées sur une série, un documentaire, une fiction ou une pièce de théâtre, ces nouvelles productions  présentées au FIPA placent le spectateur au cœur du processus. Trouver des indices dans The Spiral ou passer une audition dans le Théâtre sans animaux, le téléspectateur n’a qu’à bien se tenir.

Avec la télé connectée et la multitude des supports médiatiques (tablettes, smartphones, …), le spectateur devient un acteur à part entière des productions audiovisuelles qu’il regarde. On passe d’un téléspectateur passif  – avachi devant sa télé – à un spectateur impliqué. C’est grâce à l’ère internet que cette petite révolution a pu être possible. L’hyperconnectivité permet au téléspectateur de recevoir par plusieurs canaux une multitude d’informations mais aussi  d’échanger en retour. Les productions transmédias partent de ce principe de flux : multiplier les flux pour accroitre l’audience.

Un modèle économique à bâtir

Entre les chaines de la TNT et les chaines proposées par les satellites, la concurrence n’a jamais été aussi forte entre les médias de l’audiovisuel. Pourtant, le principe économique reste inchangé. De manière simplifiée, il faut susciter de l’audimat pour intéresser les annonceurs et engendrer des recettes sur les plages publicitaires. Ce modèle de transmédia est un moyen pour les groupes médiatiques de se renouveler et attirer d’autres spectateurs. Mais le transmédia reste à l’état d’expérience. La nouveauté de ces productions ne permet pas encore d’être viable économiquement. Les groupes médiatiques investissent énormément mais le retour sur investissement est encore trop faible. Seules les chaines de service public, grâce à la redevance, prennent  ce risque en participant à des projets transmédias.

Voyelle Aker, adjointe des nouvelles écritures et du transmédia à France Télévision est venue présentée le Théâtre sans animaux. Entre viabilité économique et expériences diverses, les nouvelles écritures sont encore à l’état d’expérience.

Elvire Simon
Hortense Reberat