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Le Var englouti sous les eaux
Ce week-end, le Var a connu des pluies torrentielles, provoquant la montée importante de deux cours d’eau : le Gapeau et le Roubaud. Ces crues, exceptionnelles, laissent derrière elles un air de désolation.
Bilan des inondations : de gros dégâts et deux morts
Vignes détruites, voitures noyées, arbres arrachés, maisons et entreprises dévastées… Pour certains, tout est à refaire. Bien que le préfet ait invité les habitants à observer la plus grande prudence, deux personnes sont mortes ce week-end. Un septuagénaire, surpris par la montée des eaux, a été retrouvé mort dans sa cave, tandis qu’un homme de 45 ans a été emporté avec sa voiture par le courant. Lundi matin, les habitants ont pu arpenter les rues sous un soleil fade, après l’accalmie de la nuit. Les images d’un journaliste de Var-matin prises par hélicoptère rappellent les inondations meurtrières de 2011 à Draguignan. L’ampleur du désastre est flagrante. Certains champs se sont transformés en lac, on peut même y voir des canards barboter.
Les secours mobilisés
Au total, 1500 personnes ont été évacuées. On compte 215 hélitreuillages entre samedi et dimanche, grâce aux 10 hélicoptères mobilisés. Malgré le retour en vigilance jaune du département ce lundi 20 janvier, à 16h, beaucoup reste à faire. Un appel au don a été lancé. Les bénévoles affluent pour aider les sinistrés. Sur le site de la préfecture du Var, les chiffres sont éloquents : 500 sapeurs-pompiers, 78 militaires de la Sécurité civile et 200 gendarmes ont été mobilisés. A la Londe, une grue de 50 tonnes est réquisitionnée pour dégager le port de Miramas, où des dizaines de bateaux sont enchevêtrés sur les quais.
Et après ?
Manuel Valls et Jean-Marc Ayrault se sont rendus lundi matin dans les zones sinistrées. A la demande des maires des communes, un arrêté de catastrophe naturelle devrait être mis en place rapidement. Rien qu’à la Londe, une petite commune de 8 000 habitants, 600 habitations ont été touchées. Jean- Marc Ayrault souligne « l’immense travail accompli » et confirme la volonté de l’Etat de subvenir aux besoins des sinistrés.
Eva Garcin
On a beau chercher les responsables – el nino, El nina, le réchauffement climatique, l’urbanisation, et sans doute le cumul de tous – force est de constater que de plus en plus de phénomènes météo violents sont recensés et de compatir au sort des sinistrés. Si ce n’était le sujet, et l’auteur n’y est pour rien! je dirais un article émouvant et bien construit !