Une pop planante, un rock rugueux, c’est Alpes

 En 2013, la France découvrait Griejfoy. Cette année, ce sera peut-être le tour d’Alpes? Ce jeune groupe niçois était ce vendredi à la MJC Picaud de Cannes en première partie des Von Pariahs. Une sacrée découverte, que Buzzles vous fait partager.

La French Riviera n’a pas d’anglais que le nom, elle a aussi l’un de ses groupes : Alpes. Ils sont quatre, formation classique -guitare, chant, basse et batterie, jeunes, et pleins de promesses. Il y a des jours comme ça où l’on découvre, puis on aime, et en fin de compte on adore. Souvent, on appelle ça « une claque ». C’est en tout cas le ressenti de la petite centaine de personnes présentes vendredi 31 janvier dans la salle de la MJC Picaud.

En avant-première des Von Pariahs, ces quatre garçons au look très « British » ont présenté leurs premières compositions, rassemblées dans un EP qui vient de sortir. Créé il y a à peine un an, Alpes a vite grandi. Et pour cause, si le projet n’a qu’une année derrière lui, Antoine, Paul, Charles et Quentin jouent ensemble depuis quelques temps déjà. « On avait chacun notre propre groupe, mais on a voulu passer une petite étape, changer de nom et aller plus loin dans la composition » raconte Quentin, chanteur et guitariste.

Leurs influences? « Tame Impala, King Krule, Grizzly Bear, James Blake un peu ». En somme, des artistes très récents. « Et aussi les classiques comme Les Beatles, Pink Floyd… » Mais Alpes tient sa singularité par l’éclectisme de ses compositions. Un morceau de rock rugueux suit un autre d’une pop planante et hypnotique. Le tout dans un univers très onirique. Un premier EP surprenant et maîtrisé de bout en bout grâce notamment à une présence scénique énergique. Un vent de fraîcheur a soufflé. On oublierait presque qu’ils ont la vingtaine..

-Votre EP est sorti le 29 janvier, vous avez déjà eu des retours ?

– Comment se passent les phases de création ? Vous jouez ensemble depuis 4 ans, vous commencez à avoir quelques habitudes?

– Vous avez déjà commencé à faire quelques festivals. Vous êtes notamment passés sur la même scène que les Arctic Monkeys

– Vos clips sont très travaillés, avec une certaine esthétique… C’est vous qui travaillez dessus ?

– Il y a une bonne scène niçoise, portée par Griefjoy. Vous êtes en contact avec eux?

Leur dernier clip : Don’t Salt My Meal With Your Tears

Leur Ep

Interview complète et plus de photos sur Kulturoscope.

Victor Vasseur 

Antoine Lahier