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Les douces mélodies de Peter Von Poehl
Vous avez sans doute déjà entendu les tendres arpèges de The Story of Impossible… Peter Von Poehl, son interprète et compositeur, faisait halte à la MJC Picaud le samedi 1er février. Buzzles l’a rencontré avant son concert. Retour sur cette interview.
Entre deux chansons, c’est en chuchotant que Peter Von Poehl communique avec le public. Grand timide, il semble vouloir se cacher derrière sa mèche blonde qui lui tombe sur les yeux. Suédois, il vit en France depuis plusieurs années. Après quatre printemps sans album, mais autant de tournées, Peter Von Poehl s’est lancé dans une nouvelle aventure avec Big Issues Printed Small. Un album aux mélodies intimes et raffinées qu’il interprète sur scène accompagné d’un batteur et vibraphoniste. Face à la justesse des notes et de sa voix, on a les yeux qui brillent…
– Après quatre ans sans album, qu’est-ce qui vous a poussé à de nouveau écrire et composer ?
– Vous avez enregistré votre album en une journée … J’ai lu que vous appelez ça un disque d’orchestre « Lo-fi ».
– Vous avez écrit quelques bonnes BO de films, notamment pour un long-métrage de Valérie Donzelli et L’Arnacoeur, vous êtes cinéphile ?
Très! C’est tellement injuste à quel point c’est facile d’écrire pour des images. Si on veut faire une analogie entre le cinéma et mon album, je dirais que c’est des arrêts sur images. Il y a une recherche dans le texte qui doit s’adapter à l’histoire. Il y a une construction différente. Je dirais que c’est une sorte de « Blue-print » (plan détaillé)
– Vous recevez souvent des demandes de BO ?
Oui, ça arrive. Comment je choisis ? En général, quand je reçois les demandes, cela arrive très tard. C’est un peu la dernière étape. Ils ont déjà commencé à monter. J’ai eu certaines demandes mais je n’ai pas pu les faire. J’ai tendance à rapidement me lancer, mais il faut que je prenne le temps que ce soit des courts-métrages, de l’animation…
– On remarque une certaine évolution entre vos trois albums, est-ce que vous l’avez ressentie ?
– Vous avez votre propre maison de disque, pour quelles raisons ?
Propos recueillis par Victor Vasseur