Schlecker racheté, mais pas sauvé

En 2012, Cannes comptait trois magasins Schlecker, l’entreprise allemande de distribution. Dans quelques semaines, il n’en restera qu’un. Plusieurs postes sont menacés.

« La vitrine annonce Schlecker, mais il s'agit bien d'un magasin U » crédits : Gyotis Delsart

« La vitrine annonce Schlecker, mais il s’agit bien d’un magasin U » crédits : Gyotis Delsart

 

Deux fermetures sur trois

L’enseigne Schlecker, rue Vauban, est fermée. Celle de la République pourrait connaître le même sort. Seul le magasin de la rue Meynadier demeurera.

En rayon, les produits de la marque U s’empilent, l’uniforme des employés et les logos sur les caisses rappellent que la marque a été rachetée. Pourtant, les devantures bleues et blanches n’ont pas été refaites.

Les employés, même responsables, manquent d’information quant à l’avenir de leur entreprise.

C’est le cas de Patricia Gurner, adjointe du Schlecker Meynadier.

 

Toute la France dans le flou

Historiquement consacrée à la droguerie, l’entreprise Schlecker a muté vers l’alimentation. Cela n’a pas suffi à sauver la marque. Il y a deux ans, ils ont été contraints au rachat.

Les 139 magasins français appartiennent désormais au distributeur Système U. L’opération a été menée en urgence pour prévenir les 750 licenciements potentiels en France.

Sur toute l’Europe, 47 000 postes étaient concernés.

Dans la précipitation, l’enseigne U n’a pas prévu de reconversion précise. C’est pourquoi la situation reste floue partout en France, comme en témoigne l’exemple cannois.

Gyotis Delsart

Loïc Masson

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