La WTCC, c’est quoi ?

Ce week-end à Marrakech, la saison WTCC (voiture de tourisme) commence. 22 bolides s’affronteront sur les circuits du monde entier. L’arrivée du nonuple champion du monde des rallye Sébastien Loeb et de son écurie Citroën mettent un coup de projecteur sur cette discipline créée en 2005. La WTCC kézaco ?

Sebastien Loeb sera au volant de sa Citroën Elysée pour la saison WTCC. (Crédit photo : Citroen Racing)

Sebastien Loeb sera au volant de sa Citroën Elysée pour la saison WTCC. (Crédit photo : Citroen Racing)

Bien loin des routes ouvertes de la WRC (rallye), la catégorie WTCC s’apparente davantage à de la Formule 1, avec tout de même des différences abyssales. Le championnat du monde de voiture de tourisme se dispute sur circuit. Si la F1 est davantage une course d’endurance, la WTCC s’apparente à du sprint. Ses courses courtes (une vingtaine de minutes en moyenne) permettent une grande intensité. Les départs sont arrêtés. Il s’agit d’une soixantaine de kilomètres à parcourir en peloton.

Des voitures de tourisme

Les voitures inscrites en WTCC sont développées à partir de modèles de grandes productions. Ainsi, on retrouve des marques bien connues : Honda, Chevrolet, Lada, et plus récemment Citroën. Cette année, avec le nouveau règlement, les voitures seront plus puissantes que jamais (380 chevaux), et le poids des bolides est revu à la baisse, ce qui promet un spectacle de folie.

L’organisation

Les pilotes s’affronteront le temps de douze meetings organisés par la Fédération Internationale de l’Automobile. Chaque meeting est composé de deux courses. Au terme de la saison, un titre « pilote » et un autre « constructeur » sont décernés. À noter que les essais se tiennent le vendredi pour une durée de trente minutes.

Le WTCC est une course automobile sur circuit, où les voitures roulent en peloton. (Crédit photo : D.R.)

Le WTCC est une course automobile sur circuit, où les voitures roulent en peloton. (Crédit photo : D.R.)

Les points

C’est là que ça se complique. Puisque les pilotes marquent des points au général dès les séances de qualifications. Ces séances s’articulent en trois temps. Q1, Q2, Q3. La première qualification dure vingt minutes, et les douze premiers sont admis en Q2. Lesquels n’ont que dix minutes pour rentrer dans le top5 et se qualifier pour Q3. À ce moment, les pilotes ne bénéficient que d’un seul tour lancé pour affoler le compteur. Les pilotes parvenus en Q3 marquent respectivement 5, 4, 3, 2 et 1 points au général. À noter que la grille de départ ne dépend pas de Q3. Pour rappel, il y a deux courses par rassemblement : la grille de départ de la première course résulte de Q1et Q2. Pour la deuxième course, les dix premiers partent en ordre inversé (le premier part dixième, le deuxième en neuvième position). Ce qui redistribue les cartes. Pour les points, outre ceux récoltés en qualifications, le barème est le suivant… Comptez 25 points pour le 1er, 18 pour le 2ème, 15 pour 3ème, 12 pour le 4ème, 10 pour le 5ème, 6 points pour les 6ème et 7ème. Les trois derniers de la course se partagent respectivement 4, 2 et un point.

Avec cette nouvelle course automobile, Marrakech s’offre ce week-end une classe tourisme qui pourrait ramener de nouveaux trophées à Sébastien Loeb.

Jérémy Satis