On a testé pour vous : les soirées toits à la Friche

Publié par La rédaction le 5 août 2014 dans Culture, Local | Un commentaire

Danser à Marseille sur le toit-terrasse de la Friche, quoi de mieux pour décompresser de la semaine. L’entrée est gratuite, il suffit d’en profiter.

Les visiteurs ont même l’occasion d’observer le coucher du soleil. (crédit GD)

Tous les week-ends d’été, la Friche de la Belle de Mai accueille le grand public de 19h à 23 heures pour prendre un apéritif et profiter d’une vue imprenable de la cité Phocéenne. C’est à proximité de la gare Saint Charles et à quelques encablures de la Canebière, que se trouve le quartier de la Belle de Mai.  L’ancienne manufacture de tabac est ancrée au cœur de ce quartier populaire, dans le 3ème arrondissement de Marseille.  Très peu de personnes marchent dans les rues,  ce n’est qu’à l’intérieur de cet espace de 45 000 m2 que la vie semble reprendre.  Dès l’entrée, quelques skateurs roulent sur leurs planches : la Friche abrite un skate-park. L’esprit urbain habite les lieux, tous les murs sont tagués.  En montant les escaliers on entend déjà résonner le son électronique. Juché sur le toit, un DJ mixe.

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En juillet, la programmation est signée Cabaret Aléatoire tandis qu’en août c’est Radio Grenouille qui animera les soirées « on air ». Tous deux invitent des artistes de toute l’Europe. Nick Höppner,  Fiedel, Tobias, Jack de Marseille … C’est ce genre de nom que l’on peut lire, des artistes Berlinois et Marseillais, internationalement reconnu et pionnier de la musique électronique. Sur les immenses toits, certains  sirotent leur boisson sur un transat, pendant que d’autres se trémoussent devant la scène et les baffles. D’autres encore, dégustent leur sandwiches face au soleil couchant. La moyenne d’âge est 25 ans, même si on peut apercevoir deux ou trois enfants courir, accompagnés de leurs parents.

La restauration est assurée par les grandes Carrioles de la Friche et bar. (crédit GD)

« La Friche, un quartier dans un quartier »

En 2013, lors de Marseille Capitale Européenne de la Culture, le Cabaret Aléatoire propose l’événement « This is (not) Music ». Sport, street art, musique, des projections, des débats se sont déployés dans toute la Friche pendant 47 jours. Des artistes comme Larry Clark, Woodkid participent à l’événement. Des DJs locaux animent les soirées et attirent plus de 85 000 personnes. A l’issue de cette manifestation, le toit-terrasse est rénové et  le Cabaret Aléatoire a l’idée des soirées « on air ».

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Dès le réveil, les Grandes Tables, restaurant et café de la Friche, accueillent des curieux. Le restaurant situé en hauteur offre une vue sur les rails,  ils nous rappellent que nous sommes à côté de la gare Saint Charles.  C’est assis autour d’une des « Grandes Tables »,  que Charlotte Dupenloup jeune responsable en communication web, Frichiste, en dit un peu plus sur cet espace libre et ses soirées.

Sur le site web on peut lire « un projet culturel pour un projet urbain » pouvez-vous expliquez cette phrase ?

Justement, dans cet espace d’expérimentation, quel est la place et le but de ces soirées « on air » ? Comment s’est organisée la programmation ?

Quels sont les futurs projets ?

Dès l’entrée, la Friche affirme son esprit artistique avec un mur tagué (crédit GD)

Avec plus de 150 000 visiteurs par an, cette ancienne manufacture de tabac est devenue en très peu de temps un lieu d’expérimentation artistique et culturel. L’objectif de la Friche est de créer de la vie dans un quartier peu animé.

45 000 m2 dédiés à la création. (crédit GD)

Gyotis Delsart