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Opération comm’ en Syrie
Dans la nuit du lundi 22 septembre au mardi 23 les forces aéronavales des Etats-Unis et de leurs alliés ont lancé une série de frappes en Syrie contre l’Etat islamique. Plus de 160 projectiles auraient été tirés selon le département de la défense.
Plusieurs cibles détruites
Selon Barack Obama les bombardements ont permis la destruction de plusieurs entrepôts, camps d’entraînement, et matériels. Plus de 120 djihadistes auraient été tués avec en outre 300 blessés selon l’OSDH, l’Observatoire syrien des droits de l’homme.
Cette opération militaire est aussi une fabuleuse opération de communication. Les photos et vidéos de la marine américaine dévoilant chasseurs, tirs de missiles et images thermiques ont fait le tour des télévisions et des réseaux sociaux: le département de la Défense US a publié sur Twitter ce qu’il reste de bâtiments après les frappes.

Photo montrant la cible avant et après le bombardement réalisé par un F22. C’est la première fois que le F22 est utilisé en situation de combat (Compte officiel Twitter du Département de la Défense des Etats-Unis).
Il ne faut pas non plus s’attendre à ce qu’une telle attaque se reproduise de sitôt : il faut refaire le plein de munitions, mettre à jour les renseignements. On imagine aisément que l’Etat Islamique va tenter de dissimuler le mieux possible les cibles potentielles et se disperser. De plus une telle coordination entre pays ne peut se faire du jour au lendemain. C’était sans doute une mission prévue depuis plusieurs jours, ce qui implique des cibles plus ou moins statiques (camps d’entraînement, caches d’armes etc.) afin de garantir les résultats les plus élevés le jour des frappes.
L’armée américaine dévoile sa puissance de feu, l’importance et l’exactitude de ses renseignements au moment où Daesh appelle à une alliance contre l’Occident. Cette opération est avant tout un message, une démonstration de force envoyée à l’EI.
Guillaume Soudat