[FIPA] The Beautiful Lie, la romance à l’australienne

Durant le Fipa 2016, de nombreuses séries inédites ont été présentées au public. C’est le cas de The Beautiful Lie, une série australienne pour le moins surprenante

Un si beau mensonge, voilà le titre en français de la nouvelle série de Glendyn Ivin et de Peter Salmon. Paradoxalement, ce premier épisode est plein de vérités. Des vérités sur la vie sentimentale de l’homme, de la femme, sur un amour impossible qui s’avère être une obsession… Nous sommes pourtant bien loin de la fiction à l’eau de rose, où passion et mélancolie se marient à merveille.

En effet, après ce premier épisode, il est impossible de mettre dans une catégorie bien précise cette série. Du drame, de la comédie, de la tragédie, de la romance, tout ça nous donne un savoureux cocktail qui met l’eau à la bouche.

The B Lie

Anna Karérine, interprétée par Sarah Snook, l’héroïne de la série The Beautiful Lie (Crédits : DR)

 C’est l’histoire d’une mère de famille, Anna Karénine, pour qui tout va bien. Un merveilleux petit garçon, un mari aimant ancien champion de tennis, tout comme elle, une grande villa à l’américaine qui en ferait saliver plus d’une, des amis, bref, la vie parfaite. Mais, tout le monde le sait, les sentiments ne se contrôlent pas. C’est ce qui va arriver dans ce premier épisode fort en rebondissements, puisqu’elle va tomber folle amoureuse d’un jeune homme qu’elle ne connaît pas. Bon, assez spoiler. Dans les 58 premières minutes, on découvre une multitude de personnages, qui aux premiers abords n’ont rien en commun, mais qui au final se connaissent tous. L’intrigue est posée sur ce principe. Chaque protagoniste est d’abord montré isolément, chacun vit ses péripéties, jusqu’à ce que l’on découvre que tous sont liés. De quoi tenir en haleine le public pendant un épisode entier.

L’histoire a un air de déjà vu, la mère de famille idéale qui fait voler sa vie en éclat pour un amour fougueux et inconscient, on connaît. Seulement voilà l’ensemble est bien construit, les liens qui unissent les personnages entre eux amènent une nouveauté au genre. On est conquis au final par cette romance dramatique.

Après ce premier épisode, une seule attente : voir le suivant. Malgré sa durée d’environ une heure, on ne voit pas le temps passé, tant il se passe une multitude d’événements bouleversant le destin de l’héroïne, Anna. Cette nouvelle série australienne, The Beautiful Lie, est pleine de promesses et a, on l’espère, encore de beaux épisodes devant elle.

 Tom Ferrero