Conor Mc Gregor, l’homme qui valait 100 millions… #1/2

À 27 ans, Conor McGregor est la nouvelle star de l’Ultimate Fight Championship. Provocateur invétéré, adepte du trash-talking, défrayant la chronique à chaque sortie médiatique, l’Irlandais est surtout un combattant hors-pair. Buzzles revient sur l’ascension fulgurante d’un enfant terrible.

L’UFC (l’Ultimate Fight Championship) tient sa nouvelle star, et cela devrait durer… L’Irlandais Conor Mc Gregor, invaincu depuis son entrée dans la compétition ultime du free-fight, affole les compteurs. Le 12 décembre dernier, il a battu le record du combat le plus rapide pour le titre. 13 secondes ! Voilà le temps qu’il lui a fallu pour mettre KO le Brésilien José Aldo, icone de son pays et champion du monde en titre des moins de 66 kilos. Icône nationale, Mc Gregor, lui, l’est depuis quelques années déjà, mais cela ne lui suffisait pas. Conscient de ses forces, il comptait bien conquérir le monde. C’est désormais chose faite. En s’emparant de la ceinture si convoitée, il s’est définitivement adjugé le rôle de la superstar. Mais l’engouement autour de l’Irlandais dépasse le cadre du sport. Il sera bientôt à l’affiche au cinéma dans le troisième opus de la saga « xXx » aux côtés de Vin Diesel, Tony Jaa et Jet Li.

Mc Gregor et José Aldo avant leur combat pour le titre. Au milieu : Dana White le patron de l’UFC (Crédit Photo : UFC)

Mc Gregor et José Aldo avant leur combat pour le titre. Au milieu : Dana White le patron de l’UFC (Crédit Photo : UFC)

Pourtant son avenir était loin d’être tracé. Né à Dublin le 14 juillet 1988 de parents tous deux ouvriers, Conor connaît une enfance heureuse quoique modeste. Il se passionne tout d’abord pour le football. Grand fan de Manchester United, il vibre devant les exploits du club anglais comme de nombreux petits Irlandais. Quand il sort de l’école, le petit Conor va s’entrainer à taper dans la balle sur les terrains du club local de Crumlin, dans la banlieue dublinoise. Mais peu à peu sa passion pour le football s’estompe. Et pour cause, à côté des terrains, il y a une salle de boxe. Il a pris l’habitude d’aller y faire un tour après les entrainements de foot. Puis bientôt il n’ira plus du tout jusqu’aux terrains, préférant plutôt taper dans le sac et apprendre à se battre, découvrant une nouvelle passion qui ne le lâchera plus. Il découvre ainsi les joies de la boxe, du kick-boxing mais aussi du jujitsu. Il ne rêve plus devant les « red devils » de Manchester, mais devant Bruce Lee et Mohamed Ali.

À la sortie du lycée, il annonce à ses parents qu’il ne souhaite pas entamer d’études supérieures. Soit, ses parents pensent qu’il trouvera rapidement un métier pour se stabiliser. Mais ce que veut Conor c’est se concentrer pleinement sur ses entrainements de boxe et ne faire que ça. Sa mère refuse et lui trouve alors un petit job de plombier dans un chantier de construction.  Conor accepte, à contrecœur. Durant de longs mois il travaille 10 à 12h par jour, va s’entrainer le soir et combat le week-end, mais ce rythme de vie ne peut pas durer. Il voit ces gens autour de lui qui travaillent d’arrachepied pour un maigre salaire, le dos courbé et les yeux fatigués par des années de travail manuel. Il est rapidement persuadé de ce qu’il veut vraiment faire : vivre de sa passion.

Conor Mc Gregor a l’âge de 19 ans, à l’époque où il vibrait devant les combats télévisés (Crédit Photo : Conor Mc Gregor)

Conor Mc Gregor a l’âge de 19 ans, à l’époque où il vibrait devant les combats télévisés (Crédit Photo : Conor Mc Gregor)

À l’époque ses parents sont furieux, ils craignent que leur fils s’entête dans ce qu’ils pensent être une lubie d’adolescent, un caprice extravagant voué à l’échec. Son père Tony et lui en étaient même venus aux mains. Un jour son père lui dit : « Qui d’autre l’a fait ? Quel Irlandais a réussi à vivre du free-fight ? » Conor reste muet, personne ne l’a fait. Lorsque devant les combats de l’UFC il disait en pointant la télé du doigt : « Voilà où nous allons être ! Nous serons en Amérique dans quelques années, et je serai le champion ! » son père lui riait au nez. Mais Conor rétorquait : « Tu rigoleras moins quand je serais millionnaire. Moi à 25 ans je serais un self-made millionnaire ! ». Arrogance mal placée ? Excès d’ambition ? Pas sûr, la suite lui donnera raison…

Conor McGregor arrive à prévoir l’avenir. 

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Léo Parmentier