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[INFOGRAPHIE] Parisienne, Parisien : lequel est le plus coquin ?
Une étude réalisée par l’Ifop (Institut Français d’opinion publique) dévoile les pratiques sexuelles des habitants de la capitale.
Les Parisiens, chauds lapins ? C’est ce que révèle la dernière enquête de l’Ifop réalisée auprès de 2000 personnes âgées de 18 à 69 ans. Si la majorité des hommes interrogés avoue avoir eu au moins dix partenaires sexuels dans sa vie, la plupart des femmes interrogées en a eu entre 2 et 5. Le Parisien papillonnerait donc plus que la Parisienne.
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C’est le cas de Vincent*. A 21 ans, le jeune homme a déjà eu environ 6 partenaires. Derrière son look bon chic bon genre des beaux quartiers (XVIe) de la capitale, le jeune homme a l’habitude de faire des rencontres nocturnes qui se soldent parfois par un rapport sexuel : « Je me souviens d’une soirée au Duplex – explique-t-il avec gêne – j’ai réussi à ramener deux filles à la maison ». Des liaisons supposées éphémères qui finissent parfois en amitié : aujourd’hui Vincent a gardé contact avec ses deux conquêtes. Le « plan à trois », ou triolisme, est en effet l’une des pratiques les plus expérimentées par les hommes de la capitale.
C’est donc en fonction du type de rapport que l’écart se creuse. Quel que soit le motif, les Parisiennes sont plus réticentes face à certaines pratiques sexuelles comme l’échangisme ou la sodomie.
Pour le sexologue Antoine Balagayrie, l’explication est simple : « les fantasmes masculins sont plus courants et plus répandus que ceux des femmes ». Tandis que ces dernières attachent plus d’importance aux sentiments et à la sensualité, les hommes préfèrent réaliser leurs envies. Lorsqu’un fantasme est accompli, ils pensent déjà au prochain. D’autre part, « le triolisme et la sodomie sont des pratiques plus appréciées par les hommes. Il est plus facile pour un homme de se retrouver dans un lit avec deux femmes que pour une femme de se retrouver dans un lit avec deux hommes, tout comme il est plus facile de pénétrer que d’être pénétré » poursuit le spécialiste.
Mais l’homme est impatient… quand sa partenaire ne peut réaliser ses envies, il va voir ailleurs. L’enquête nous le confirme : il est plus infidèle.
« Il y a très peu d’hommes qui croient en l’amour contrairement à leur partenaire. Dans un couple il y a des disputes, des constructions et des reconstructions, mais à la moindre instabilité l’homme a tendance à s’échapper » affirme le sexologue Antoine Balagayrie.
Buzzles a désormais brisé le mythe du Parisien romantique : il lui est plus facile de changer de partenaire que d’apprendre à aimer.
*Prénom modifié
Maïlis Rey-Bethbeder
Julie dos Santos