Le Cannet Volley : un Suisse au service ?

Déjà investi dans le club, l’homme d’affaire suisse Stav Jacobi, pourrait devenir l’actionnaire majoritaire de l’ESCR Volley-Ball.

L’ESCR Volley-Ball bientôt à la réception d’un nouveau partenariat. (Crédit photo : D.R.)

L’Entente Sportive Cannet-Rocheville possède un partenariat avec le club suisse du Voléro Zurich. Son propriétaire Stav Jacobi, parraine à hauteur de 300 000 euros Le Cannet Volley-Ball cette saison. Mais le rôle de l’homme d’affaire helvète pourrait prendre une envergure plus importante au sein de l’entente. Le club l’a communiqué officiellement ce mardi.

Une opportunité pour changer de dimension

« [Stav Jacobi] peut faire en sorte que le Cannet devienne ce que le Voléro Zurich est en Suisse » estime l’entraîneur Dragutin Baltic. L’éternel rival du RC Cannes doit composer avec des joueuses aux statuts divers, comme le rappelle la directrice générale Jelena Lozancic : « Cela fait 3 ans que le club collabore avec le Voléro Zurich par le prêt de joueuses. » Stav Jacobi a de grandes ambitions européennes pour Le Cannet. « Si tout se met en place, c’est sûr que d’ici 2 ou 3 ans on aimerait gagner la ligue des champions » assume l’entraîneur slovène. Aussi, ce partenariat est une opportunité pour tout le volley français. « Le volley français a besoin de ces mécènes » selon Jelena Lozancic, car oui, l’investisseur suisse « est une personne très importante dans le volley-ball européen et mondial » poursuit-elle. La direction espère qu’à l’approche des Jeux Olympiques de Paris en 2024, cet investissement en appelle d’autres. « En France, on a un championnat qui se renforce. » affirme la directrice générale du club cannettan.

« Ce n’est pas encore fait »

L’entraîneur relativise encore la nouvelle. « Le nouveau partenariat n’est pas encore concrétiser mais on l’espère » déclare-t-il. Le communiqué officiel du club insiste sur la progression du partenariat, et rappelle qu’il « reste encore quelques détails à régler ». Ce qui n’empêche pas l’enthousiasme de régner autour du club. « On le saura avec certitude d’ici 1 à 2 mois » conclut Dragutin Baltic. Par ailleurs, le club suisse est réputé pour sa bonne gestion des jeunes joueuses. « [L’académie suisse] peut faire un très gros centre de formation » lance Jelena Lozancic. Ce qui ajoute de l’intérêt à ce parrainage. Le coach prévoit aussi que le club aurait peut-être « besoin d’une nouvelle salle » dans une vison à plus long terme. « On verra ce qui se passera d’ici quelques temps » d’après lui.

Michelot Ana

Laclotre Guillaume