[Mouans-Sartoux] Tapis rouge pour les enfants

Publié par La rédaction le 5 octobre 2018 dans Culture, Festival de Mouans-Sartoux, Local, Société | Poster un commentaire

Le festival a décerné ce vendredi ses lauriers et son Prix des Pitchouns.

Le vendredi à Mouans-Sartoux, c’est la journée des enfants. Des dizaines de groupes scolaires étaient présents dans les allées du festival. Environ 8 000 enfants et pré-adolescents ont pu profiter des nombreuses activités dédiées à la jeunesse.

Parmi elles, un concours pour décerner le Prix des Pitchouns. Une cinquantaine de classes, de la maternelle au collège des Alpes-Maritimes ont été invitées à réaliser des productions plastiques au format libre en rapport avec le thème de cette année “A nous, à nous la liberté !”. Banderoles, peintures, collages… des œuvres aussi différentes les unes des autres créées par les enfants pour représenter leur vision de la liberté.

A 11 h à l’espace Beaux Livres, les prix ont été remis aux huit classes lauréates. Des lots de livres ont récompensé les élèves ayant reçu le prix de la cohérence thématique, le prix de l’émotion ou encore le prix de la composition. Cette année, le premier prix, le Prix des Pitchouns, a été décerné à une classe de petite et moyenne section de la maternelle Aimé-Legall de Mouans-Sartoux.

Un rire d’enfant en ouverture

Quand les enfants ne sont pas au cœur des animations, ils en profitent. “Là, on est en temps libre, c’est super, on peut acheter des livres. J’ai adoré le street art et tout ce qu’on a fait”, s’exclame Juliette, une élève de sixième. Il faut dire qu’ils avaient le choix : lectures d’histoires, rencontres avec des éditeurs de livres jeunesse, projections de films ou encore échanges avec des professionnels, il y en avait pour tous les goûts. Sans compter l’espace D dédié à 45 éditeurs et libraires spécialisés dans les BD, les mangas ou les romans jeunesse.

A La Strada, le “Coin des Pitchouns” a été aménagé. Des auteurs et des bibliothécaires sont conviés pour lire des histoires. Certaines sont narrées en “kamishibaï”, un genre narratif japonais utilisant un théâtre miniature dans lequel on fait défiler des illustrations tout en contant l’histoire.

L’un des prix décernés ce vendredi (photo : Lounès El Mahouti)

Chaque année, le festival accorde une place importante à la jeunesse. Lors de la cérémonie de remise des prix, au micro, un écolier a été pris d’un fou rire. “Le festival s’ouvre sur l’éclat de rire d’un enfant de 4 ans. C’est une belle manière de le commencer, sourit Marie-Louise Gourdon, commissaire du festival. Cette même émotion perdurera tout le long de cette édition.”

Si la disparition du livre au profit des écrans vous inquiète, n’ayez crainte. Vous aurez du mal à trouver un enfant qui n’est pas ravi de déambuler entre les stands du festival.

Grégoire Assous