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[Mouans-Sartoux] “Sans eux pas de festival”
Depuis 31 ans, le festival de Mouans-Sartoux vie à travers ses bénévoles. Cette année, ils sont 270 à répondre à l’appel du village des Alpes-Maritimes et ce même plusieurs jours avant l’ouverture du festival. “Il y a vraiment un énorme travail de préparation. La plupart des bénévoles sont venus dès le lundi ou le mardi pour commencer la mise en place. On a besoin d’eux, sans eux il n’y a pas de festival”, explique George Vallette, chargé des bénévoles de l’événement et conseiller municipal de Mouans-Sartoux. Ces derniers sont présents sur plusieurs fronts : les points infos, l’accueil des invités, les buvettes ou encore la billetterie.
De nouvelles recrues apparaissent à chaque édition. Odile, retraitée, est une habituée du club de lecture de Mouans-Sartoux et cette année elle a décidé de passer de visiteuse à bénévole. “C’est la première fois que je viens au festival en tant que bénévole. C’est vraiment une bonne expérience. Ici, au point info, on voit beaucoup de monde, il y a une bonne ambiance.”

A Mouans-Sartoux, les habitués du festival passent le flambeau à la nouvelle génération. Photo Adrian Rémy
Un festival intergénérationnel
Les trois quarts des volontaires habitent à Mouans-Sartoux et plus de la moitié d’entre eux sont des retraités. “C’est un peu plus compliqué de faire venir les jeunes mais nous en avons quelques uns avec nous”, précise le conseiller municipal. La relève est quand même assurée. Quelques petites têtes blondes comme Manon et Thomas (16 et 14 ans) s’impliquent dans la vie du festival. “Ça fait déjà 5 ans que je suis bénévole . Pour mon frère c’est la deuxième année”, affirme Manon. Les deux jeunes profitent de ces trois jours de fête pour rencontrer les grandes figures de la littérature. “Même si nous avons du travail en tant que bénévole nous avons quand même du temps libre pour aller voir des écrivains majeurs comme Edgar Morin, aller sur des stands ou à des conférences”, rappelle la fratrie.
Manon et Thomas hébergent même chez eux des représentants de l’association kokopelli présente au festival et qui prône une agriculture durable. L’occasion pour eux de poursuivre les échanges en dehors des allées du festival.
Elliott Sentenac