janvier 23

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Un tatouage pour soutenir la recherche contre le cancer

Depuis mercredi 2 janvier, il est possible de se faire tatouer un point en soutien aux personnes atteintes d’un cancer. L’intégralité de la somme récoltée sera reversée au centre de lutte contre le cancer Antoine Lacassagne situé à Nice.

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Crédit photo : France 3 Côte d’Azur – Noémie Ravenna tatoue un point pour la lutte contre le cancer

« Votre soutien avec un point ». C’est la nouvelle campagne lancée par le salon de tatouage Dixième Art de Monaco. Il propose de tatouer un point, à l’endroit souhaité, pour soutenir la recherche contre le cancer. Chaque tatouage coûte 50 euros, qui seront entièrement reversés au centre de cancérologie Antoine Lacassagne à Nice. Un acte fort en symbolique, puisqu’il représente « les points de repères tatoués sur les patients suivant une radiothérapie », explique la gérante du salon Noémie Ravenna. Pour elle, ce choix est également stratégique : « c’est un motif discret et facilement dissimulable ».

Un projet qui augmente les dons

En moins d’une semaine, plus de 1000 euros ont déjà été récoltés pour le centre de recherche niçois. Une « très bonne » nouvelle pour ces chercheurs en « difficulté de financements » assure Christine Lovera, la responsable des recherches du centre. Ces dons serviront principalement à développer la recherche portant sur la radiothérapie. Ils financeront également une partie de la prévention réalisée par le centre afin « de pouvoir dépister le plus tôt possible les cellules cancéreuses”. Grâce à ce partenariat, de nouveaux donateurs s’investissent pour la cause. Pour Mathieu, un client habitué, la démarche du salon lui a permis de faire un don « qu’[il] n’aurai[t] jamais fait directement au centre, faute de renseignements».

Une initiative qui séduit

« Tout le monde connaît quelqu’un qui est touché par le cancer, et c’est pourquoi beaucoup se reconnaissent dans cette action», explique la gérante du salon.  Mélanie, très émue, confie s’être fait tatouer aujourd’hui un point sur la main « pour rendre hommage à ses grands-parents, emportés par le cancer ». Quant à Jessica, elle « porte fièrement au poignet ce point significatif, qui lui rappelle tous les jours ses proches qui se battent contre la maladie ». Un moyen pour tous de montrer leur « solidarité et leur soutien » aux malades. Le projet prend fin le 4 février, date de la journée mondiale de la lutte contre le cancer.

Jennifer BEGHIN et Juliette THOMANN