Qu’est-ce qui va changer avec la réforme du permis de conduire ?

Si Emmanuel Macron envisage de diminuer le prix du permis de conduire, cela passera par la mise en place de réformes. Nombreuses à être à l’étude, certaines devraient voir le jour, malgré les revendications des auto-écoles.

  • Un permis limité dès 17 ans

C’est sans doute celle qui fait le plus parler. Il s’agirait d’obtenir son permis à 17 ans, après avoir suivi la conduite accompagné. Une seule contrainte, l’impossibilité de conduire la nuit et les week-ends.

  • Une éducation scolaire routière

L’apprentissage des bases du code de la route dans le programme scolaire serait à l’étude. L’objectif serait de voir des moniteurs d’auto-écoles se rendre dans des écoles pour proposer des contenus permettant un apprentissage anticipée de l’éducation routière.

  • Le livret d’apprentissage électronique

Si la technologie est déjà bien présente dans l’apprentissage de la conduite, cela pourrait être encore plus le cas. Parmi les réformes souhaitées, celle de la création d’un livret entièrement électronique. Il serait rempli après chaque leçon par le moniteur.

  • Une agrégation nationale

C’est cette réforme qui met les auto-écoles en colère. Le gouvernement étudie la possibilité de rendre national l’agréement pour les auto-écoles. C’est-à-dire que l’ensemble des écoles de conduite seraient en mesure de faire passer l’examen du permis, y compris celles en ligne.

  • Une TVA en baisse

Il s’agit de la solution la plus simple pour le gouvernement pour réduire le prix du permis de conduire. Abaisser le taux de TVA de 20 à 5,5%.

  • Faire appel à des professionnels de l’autorité

Si jusqu’alors les inspecteurs étaient des moniteurs ou des spécialistes régionaux en écoles de conduite, cela pourrait évoluer. En effet le gouvernement souhaite faire appel à des policiers ou des militaires pour faire passer l’examen du permis.

Et aussi…

Donner la possibilité aux candidats de suivre une formation permettant de conduire une voiture en boîte automatique trois mois, et non plus six, après avoir obtenu leur permis.

Permettre aux étudiants de s’inscrire par eux-mêmes, via une plateforme internet, à l’auto-école de leur choix près de chez eux pour y réaliser l’examen du permis.

Un contrat type est à l’étude avec l’objectif de savoir à l’avance pour le jeune quel sera le prix de la formation, et à quels moments il pourra suivre des cours.

Enfin, la possibilité d’intégrer le code au Service National Universel est aussi à l’étude. Cela se déroulerait en deux phases, la première en test dès l’été prochain avec 3000 jeunes de 16 ans où tout le monde passera l’épreuve théorique. Pour la deuxième il s’agira d’obtenir une aide financière pour s’inscrire au sein d’une auto-école.

Raphaël Redon