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Cédric Herrou gagne face au préfet Georges-François Leclerc
Le tribunal correctionnel de Nice a relaxé Cédric Herrou qui comparaissait en octobre dernier pour injures public envers le préfet
Georges- François Leclerc.

Cédric Herrou, poursuivi pour injures publiques par le préfet des Alpes-maritimes François Leclerc, a été relaxé ce jeudi par le tribunal correctionnel de Nice. L’audience, avait eu lieu en octobre, il avait été poursuivi pour avoir comparé le traitement des migrants dans le département et celui des juifs sous l’Occupation.
Le militant de la Roya, qui encourait jusqu’à 5 000 euros d’amende, avait alors déclaré : » Peut-être que le préfet des alpes maritimes pourrait s’inspirer des accords avec la SNCF pendant la deuxième guerre pour transport des juifs pour gérer le transport des demandes d’asile . »
Cédric Herrou « très surpris »
Après sa relaxe, Cédric Herrou a déclaré à la sortie le tribunal de Nice, être
« très surpris », et a estimé que « la justice a fait preuve d’indépendance ». Sur son compte Facebook, il a exprimé son soulagement avec un poste pour le moins simple mais clair.
« Une provocation »
« Je n’ai pas voulu insulter directement le préfet mais alerter, par la provocation, sur la mauvaise gestion du flux migratoire à la frontière avec l’Italie. » a-t-il déclaré au micro de France Bleu Azur. Il déplore toutefois que ce dernier ait utilisé sa déclaration « à des fins politiques ». Il s’en était déjà offusqué au moment du procès à travers ce poste Facebook.
Cela montre bien que « la poursuite pénale menée par le préfet était infondée » s’est réjouie son avocate maître Sabrina Goldman toujours au micro de France Bleu. Avant de rappeler qu’il y a « des infractions graves aux libertés faites aux demandeurs d’asile à la frontière avec l’Italie, et notamment concernant les mineurs isolés ».
Adrian Rémy