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Gary Knight à la tête du Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre
Bientôt se tiendra en Normandie la 26e édition du Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre. Un rendez-vous très attendu dans le monde du photojournalisme et plus largement du reportage. Cette année c’est Gary Knight, photojournaliste de renom, qui présidera le jury.

Du 7 au 13 octobre prochain, journalistes et passionnés de reportage du monde entier convergeront vers Bayeux, une petite ville de Normandie située dans le département de la Manche (50). C’est le Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre qui attirera les foules comme chaque année. Entre expositions, conférences, projections et tables rondes, la ville accueillera les nouveaux noms du grand reportage, encore anonymes, aux côtés des plus reconnus du métier. Revendiquant « une information libre », le prix promeut les plus beaux reportages en zone de conflit depuis vingt-six ans. Représentants de célèbres médias et reporters reconnus composeront le jury qui attribuera plusieurs prix, catégorisés par média : radio, photo, télévision (format court et long), presse écrite, jeune reporter (presse écrite en 2019) et image vidéo.

Gary Knight aux commandes
Quinquagénaire à la barbe et cheveux grisonnant, les yeux rieurs et toujours dans le viseur, le photoreporter britannique Gary Knight présidera le jury de cette édition 2019. Directeur et cofondateur de l’agence VII, l’homme s’est dit « Honoré de présider le jury et de rendre hommage aux hommes et aux femmes qui nous transmettent des reportages et des images des théâtres de guerre. » Un parcours professionnel impressionnant et des images exceptionnelles font sa renommée. Photographe attitré de Newsweek dans les années 1990 et 2000, il couvre les conflits de
Gary Knight, photojournaliste sera le président du jury du Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre. l’ex-Yougoslavie, de l’Irak, de l’Afghanistan, du Cachemire, du Libéria, du Congo, d’Israël et de Palestine. Aussi président du World Press Photo à deux reprises, il est considéré comme « l’un des photographes de guerre les plus aguerris de notre époque », rappellent les organisateurs.

Une silhouette dessinée au sol, comme une trace indélébile de la mort. C’est l’image la plus connue de Gary Knight. Une photographie prise au Kosovo en 1999. Le journaliste ajoute : « (…) à cette époque où les politiques et les gouvernements s’en prennent de plus en plus aux médias, y compris dans les pays où la liberté de la presse est inscrite dans la constitution, le reportage de guerre est une fonction vitale et essentielle du journalisme. Il est indispensable pour la société civile, pour notre idée de la justice et des responsabilités, et enfin pour le respect des droits fondamentaux de l’Humain. » Le président du jury, ses confrères et consoeurs devront départager 50 reportages déjà pré-sélectionnés.
Charlotte Quéruel
Le journal du festival de Mouans Sartoux page4 a Martin Bovet et Agathe Marty votre article nous a scandalisées par la misogynie outrancière de ces commentaires. Tout est centré sur le seul homme de la table qui a droit à être nommé et le contenu du débat n’était pas sur la question de la présence des hommes ou non. Ce compte rendu est vraiment une caricature des propos échangés. Hélas