L’EJC en route pour le tournoi de football

Chaque année, en mars, les 14 écoles reconnues de journalisme se retrouvent à l’occasion du Tournoi de Football Inter-école de Journalisme (TFIEJ). 14 écoles, 14 équipes masculines, 14 féminines, 14 mascottes et deux trophées. Un événement qui déchaîne foules et passions, auquel se préparent, intensivement, les étudiants journalistes de toute la France.

Lundi 21 octobre, 17h, sortie des cours. Comme chaque début de semaine à la même heure, les étudiants de l’école de journalisme de Cannes enfilent leur tenue de football dans les toilettes de l’IUT  « Départ dans 5 minute ! » Lauryne est l’une des élèves qui emmène, en voiture, les troupes vers le stade de Saint Cassien à Mandelieu. C’est là-bas que les volontaires s’entraînent tous les lundis, afin de se préparer au TFIEJ, qui aura lieu chez les gagnants de l’an dernier, les rivaux Lannionais. Une préparation, qui a démarré dès la première semaine de cours, et que les Cannois ne prennent pas à la légère. « L’essentiel, c’est de se préparer psychologiquement au tournoi. Le niveau est présent, mais il ne faut pas prendre peur sur le terrain parce que ce serait préjudiciable » explique Lounès, sur la route pour Mandelieu.

« Un rendez-vous incontournable »

Arrivés sur le terrain, les joueurs s’activent dans la joie et la bonne humeur. D’un côté, les filles s’échauffent sous les consignes d’Antoine, leur coach. De l’autre, les garçons, sous celles de Raphaël. Pour lui, le TFIEJ est « un moment qui uni toute l’école, un rendez-vous incontournable de l’année ».

Début de l’entraînement : tours de terrain, échauffements, passes, frappes et enfin les matchs. Chez les garçons, plus nombreux que les filles, trois équipes se relaient sur le terrain pour s’affronter sous le regard attentif du coach. Alors qu’il attend son tour, Julien revient sur sa vision du tournoi : « c’est un des seuls moments que l’on passe avec les autres étudiants en journalisme, c’est une journée intense que ce soit sur ou en dehors du terrain ».

Du côté des filles, la motivation se fait ressentir. Après leur défaite l’an dernier à Grenoble, elles veulent revenir en forme et en force. L’équipe s’est aussi agrandie avec de nouvelles recrues, Jeanne, Justine, Lisa … plus déterminées que jamais pour remporter le tournoi. Camille, l’une d’entre elles, s’est très vite intégrée et investie dans l’équipe « Les entraînements se passent bien, mieux que je ne l’aurais pas cru vu que je n’ai jamais fait de foot dans ma vie ! Le tournoi est un challenge et je me suis engagée à le faire, je veux être présente et donner le meilleur de moi-même ! »

Quand jeu rime avec entraide

A la fin des entraînements, filles et garçons se préparent à disputer un match commun avant de s’en aller. 20 minutes d’affrontement, avec des niveaux de jeu qui varient selon les joueurs, mais qui se fait avec une bonne ambiance. Sur le bord du terrain, Antoine, l’entraîneur des filles explique l’intérêt de cet exercice : « D’un côté, les garçons peuvent prendre leurs marques sur un grand terrain, de l’autre les filles sont exposées à une adversité différente. Les garçons jouent le jeu en les faisant vraiment prendre part au match, c’est une méthode gagnante-gagnante ». Les objectifs des Cannois cette année sont simples. Après deux grosses désillusions l’an dernier, les étudiants espèrent ramener leur premier trophée à la maison, ou, qui sait, les deux premiers…

Agathe Marty et Quentin Ruda