
Étiquettes
[MAGAZINE] A Fleur d’Encre : la tatouage de reconstruction
Photo libre de droits
Un truc de taulards, de gangs, de marins, de rockeurs, de punks… Voilà bien une décennie que le tatouage n’est plus un stigmate de malfamés. Les célèbres têtes de loups, Johnny, ancres et pin-ups ont laissé place à une multitude de design et de styles : old school, ornemental, tribal, réaliste, graphique, floral… La liste est longue. Plus encore, le tatouage est devenu une arme. Oui, oui : une arme de reconstruction de soi. Tout le monde le connait comme un moyen de s’approprier son corps, mais qui est au courant qu’il aide à réparer les âmes et les cœurs ? Ça, mesdames et messieurs, c’est le travail du tatouage de reconstruction. Tatouer une cicatrice. Recouvrir la blessure pour accepter le mal et (enfin) aller de l’avant. Le tatouage de reconstruction n’est pas destiné à un type de cicatrice ni de personne : homme ou femme, après une mauvaise chute, de l’acné ou une maladie. Encrer une cicatrice mène le tatouage au-delà de ses frontières traditionnelles : d’artistique, il devient médical.
Dossier réalisé par Camille Esteve, Fanny Gallezot, Jeanne Gandy et Enora Hillaireau