[RIG2020] Pérou : La presse entre émancipation et entraves

La liberté de la presse au Pérou semble être en train de s’améliorer.  © Pinterest

Le Pérou a été classé 85 sur 180 en 2019 selon le classement de Reporter Sans Frontières. Qu’est-ce qui explique ce score ? Selon RSF, il y a plusieurs facteurs, comme la « forte concentration des médias » – qui sont majoritairement la propriété « de grandes familles » – et le « manque de transparence » concernant les propriétaires et les actionnaires de certains médias. Le groupe El Comercio, occupe par exemple une position très dominante et dispose « d’un poids économique sans précédent dans l’industrie médiatique péruvienne ». Les journalistes eux, sont souvent mis sous pression, notamment lorsqu’ils couvrent des conflits sociaux, environnementaux, dénoncent des affaires de corruption ou révèlent des informations sur le narcotrafic. Les représailles peuvent être lourdes voire dramatique. Plusieurs reporters ont déjà été condamnés pour des enquêtes d’investigation.

Suite à ces découvertes, nous avons voulu mener notre enquête, afin de mieux comprendre les enjeux sociaux, juridiques, économiques et médiatiques structurants la pratique journalistique. Au travers de plusieurs sujets, tels que les féminicides, le travail des enfants, les lois qui encadrent le travail des journalistes, la corruption politique, les exploitations minières, le travail d’investigation, nous avons pu analyser et dresser le portrait de la liberté de la presse au Pérou.   

Suite du dossier :

https://ejc.shorthandstories.com/rig_2020_perou/index.html

Dossier réalisé pas Lisa Noyal, Hugo Metreau, Antonin Blanc, Clara Monnoyeur, Jean Uminski et Etienne Le Van Ky