Mon Master : ouverture de la nouvelle plateforme nationale pour l’entrée en master le 1er février
Inscriptions simplifiées, meilleure égalité des chances et calendrier national : la nouvelle plateforme Mon Master succède à Trouver Mon Master
À la rentrée 2022, Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur avait présenté son projet de lancement d’une nouvelle plateforme permettant de centraliser les candidatures. À l’image de Parcoursup pour les lycéens, Mon Master, destinée aux étudiants à bac+3 désirant s’inscrire en première année de master, ouvre le 1er février.
Une inscription simplifiée
Mon master est un espace commun centralisé et uniformisé. Il n’est plus question d’un site propre à chaque établissement mais d’une plateforme unique pour consulter l’offre globale de formation en diplôme national de master. La plateforme dispose d’un calendrier national avec des dates de consultation des offres, de dépôt et d’examen des candidatures par les établissements et d’admission des candidats, communes à tous les étudiants français.
Lors de la création de son compte, l’étudiant devra fournir un CV, ses résultats de baccalauréat, son cursus post-baccalauréat et ses relevés de notes afin de constituer un dossier commun à tous les établissements. “L’année dernière, j’ai dû faire de longues démarches administratives sur l’ancienne plateforme” explique Coralie Corneiller, étudiante en M1 de Management du luxe. La nouvelle plateforme devrait permettre de fluidifier les démarches, le processus de recrutement et la relation entre les candidats et l’offre de masters.
Fini, l’algorithme, la hiérarchisation des voeux et les candidats sans proposition
Cette année, plus d’algorithmes pour départager les dossiers. Leur examen se fera uniquement à partir du relevé de notes, de la motivation, du parcours et de l’appréciation du projet des candidats. Ils n’auront également plus à hiérarchiser leurs vœux pour “garder la main sur leur dossier tout au long du processus d’admission”, d’après le ministère. Les années précédentes, certains candidats se retrouvaient sans proposition dans leurs académies faute de places. Ils étaient alors contraints d’arrêter leurs études ou de partir loin de chez eux. “J’espère que ce sera plus égalitaire et juste que les années précédentes” confie Émile Orlando, étudiant en M2 de Sciences politiques. Désormais, grâce au nouveau système, le ministère espère réduire le nombre d’étudiants sans affectation en apportant une “vision nationale de l’offre”. Ces derniers se verront proposer des places restées libres en dehors de leurs académies ou auront la possibilité de saisir le recteur afin de faire valoir leur “droit à la poursuite d’études”.
Un travail accru pour le personnel des universités
Si la nouvelle plateforme simplifie les démarches pour les étudiants, il n’en va pas de même pour le personnel des universités. La création de la plateforme unique de candidatures engendre une charge de travail supplémentaire concernant la prise en main et la gestion des dossiers.
Romane Passet