Une vingtaine d’exposants ont donné des vêtements, de l’électroménager ou d’autres objets du quotidien. Crédits photo : Théo Boissonneau mars 19

Des vide-greniers gratuits et conviviaux : bienvenue aux Gratiferias de Mouans-Sartoux

Une vingtaine d’exposants ont donné des vêtements, de l’électroménager ou d’autres objets du quotidien. Crédits photo : Théo Boissonneau

Une vingtaine d’exposants ont donné des vêtements, de l’électroménager ou d’autres objets du quotidien. Crédits photo : Théo Boissonneau

Depuis 2013,une Gratiferia est organisée chaque saison à Mouans-Sartoux. Ces vide-greniers gratuits ont pour but de donner une seconde vie aux objets du quotidien.

Le dimanche 12 mars, le collectif Mouansemble a organiséla première Gratiferia de l’année à Mouans-Sartoux, place Jean Jaurès. Chaque saison depuis plus de 10 ans, une association de la ville met en place l’un de ces rendez-vous. Inventées en Argentine, puis exportées à Mouans-Sartoux, les Gratiferias sont devenues une tradition dans la ville. Le principe est simple : « Ni vente, ni troc, ici tout est gratuit ! », comme le clament les organisateurs de cette édition.

L’association Mouansemble cherche, grâce aux Gratiferias, à rassembler les Mouansois le temps d’une demi-journée. Selon Cécile, l’une des organisatrices, “le principe de la Gratiferia, c’est de donner une nouvelle vie à des objets qui sont en suffisamment bon état pour être donnés, et dont les gens n’ont pas besoin ». Cela répond à un double objectif : économique, puisque ni le donneur ni le receveur n’ont à payer le moindre centime, et écologique, avec la volonté de développer la seconde main.

« Je donne plus ici qu’en vide-greniers, et l’ambiance est meilleure »

Près d’une centaine de personnes, Mouansois ou non, ont répondu présents lors de cette Gratiferia. Frédéric s’y rend à chaque édition pour donner les habits de ses enfants lorsqu’ils ne sont plus à leur taille. Et quand on lui parle des vide-greniers, il grimace. Il s’est lassé de devoir tenir un stand toute une journée, et de devoir supporter certains acheteurs qui cherchent à négocier chaque prix. Il confie même : « Je donne plus ici qu’en vide-greniers, et l’ambiance est meilleure. J’ai déjà deux ou trois sacs d’habits qui sont partis, alors que j’ai commencé il y a moins d’une heure ».

Certains cherchent à développer des Gratiferias dans d’autres villes. C’est le cas de Monica, venue de Vence dans le but d’apprendre comment s’organise un tel rendez-vous, et très étonnée de la forme qu’il prend. « Moi, j’avais l’idée de rassembler les tables par thème. Mais ici, elles sont toutes disposées dans un seul rectangle, les exposants sont à l’extérieur et le public à l’intérieur. Cela m’a un peu surprise, mais finalement je me rends compte que c’est plus simple pour les organisateurs à mettre en place, et les exposants préfèrent cette disposition ».

De l’Argentine à Mouans-Sartoux, en passant par Antibes plus récemment, les Gratiferias ne cessent de séduire exposants et visiteurs.

Théo Boissonneau