Pas d’épreuves olympiques en Normandie pour les Jeux de Paris du 26 juillet au 11 août 2024, mais la région se mobilise.  Entre passage de la Flamme olympique, accueil d’athlètes et diverses animations, la Normandie vibrera au rythme des JO.

Avec la fabrication de la Flamme et des peluches de la Mascotte, la Normandie fait valoir son savoir-faire durant les JO 2024.  L’entreprise implantée à Vire, Guy Degrenne exprime sa grande fierté quant au choix de celle-ci pour la conception de la flamme. “C’est un honneur pour nous”, atteste Milene Cherruault, chargée des contenus digitaux et réseaux sociaux au sein de l’entreprise. 2 000 exemplaires de la Flamme seront portés par environ 10.000 relayeurs du 8 mai au 26 juillet 2024 dans tout l’Hexagone.

Quant à Gipsy Toys, société basée aux alentours de Caen, à IFS, est honorée “de la confiance que porte le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP), pour le façonnement des peluches de la mascotte”, déclare Sandra Callahan, la gérante. Près de 2 millions d’exemplaires devraient être fabriqués d’ici au début des Jeux. Aristide Olivier, conseiller régional de Normandie et adjoint au maire de la ville de Caen, affirme une certaine “fierté de pouvoir faire valoir la Normandie”, par ces sociétés basées dans la région. 

 La Normandie, centre d’accueil des sportifs olympiques

Si la Normandie “est en arrière-plan des Jeux Olympiques” atteste le conseiller régional, le territoire assure sa place dans l’organisation de cet événement international. Comment ? “La Normandie, et plus particulièrement Caen” accueille des sportifs et des délégations étrangères qui participent aux JO. 415 territoires sur 750 candidats ont été retenus comme centres de préparation sur l’ensemble du territoire français. Parmi eux, onze sont issus de l’ex-Basse-Normandie. Le Stade Nautique situé à Caen sera le centre d’entrainement des nageurs canadiens pendant cet épisode sportif. La région accueillera également l’équipe féminine chinoise de volleyball à Deauville ainsi que l’équipe olympique des réfugiés (nageurs et rameurs) à Bayeux.

« Faire du sport, un marqueur fort de la ville »

Ville étape, la municipalité de Caen présente toute une programmation lors de la venue de la Flamme olympique le 30 mai. Entre terrains de sports (terrain de basket installé devant l’Hôtel de Ville), courses scolaires (entre 3 et 4 000 écoliers sont attendus pour le départ des Foulées de la Liberté) et animations (démonstrations de hip-hop, des concerts de groupes locaux, un parcours du combattant installé par le ministère des Armées, un stand de gastronomie…), l’adjoint au maire de Caen se félicite pour l’organisation de ces actions sportives “à la normande”. Il s’agit de faire accéder le sport au grand public durant cet évènement international que sont les Jeux Olympiques de Paris 2024. 

Le label “Terre de jeux 2024” obtenu par la ville de Caen, intervient dans une stratégie précise. “Faire du sport, un marqueur fort de la ville”, soutient Aristide Olivier. Un label source de dynamisme. Le sport est un “atout” dans la visibilité et l’attractivité de Caen et ses alentours, retient l’adjoint au maire. 

Eloïse DUCHESNAY