Wendy Rose, une esthéticienne qui accompagne les malades

Wendy Rose est une socio-esthéticienne basée à Valbonne. Cette professionnelle de la beauté s’est spécialisée dans le traitement du cancer et intervient à l’Hôpital Archet de Nice (service pédiatrie et hématologie), celui d’Antibes, de Cannes ainsi que pour la Ligue contre le cancer.

Wendy Rose. Photo M.G.

Par des astuces et soins, Wendy Rose aide les personnes malades physiquement et mentalement en renforçant leur confiance en elles, en réduisant le stress et en améliorant leur qualité de vie. « En cancérologie, on accompagne les patients du début des traitements jusqu’à la fin », explique-t-elle.

Plus que de l’esthétique 

 D’après elle, « ça va au-delà de l’esthétique. » Lorsque l’oncologue leur annonce la maladie, tout va très vite pour les patients : « Ce sont des rendez-vous avec beaucoup d’informations et assez courts ». Wendy Rose a sa part à jouer pour confirmer des informations qui n’ont pas été acquises. « C’est un soulagement de savoir ce qu’il faut faire, comment toucher sa peau, vers qui s’orienter », remarque-t-elle. La séance commence par l’étude des besoins des personnes. C’est ce que Wendy Rose préfère dans son métier, car elle donne des pistes sur « toutes les questions qui leur apportent de l’anxiété. Et là, on voit vraiment un soulagement. » Cet échange préalable permet d’établir les besoins au niveau de l’image de soi et de trouver des outils pour améliorer le quotidien. « Une perte de cheveux peut être traumatisante, ou pas, ça dépend des patients », observe Wendy Rose. Les soins apportés aux patients sont toujours en fonction de leurs pathologies. 

« Envie de faire autre chose« 

Lors de la prise en charge, la socio-esthéticienne examine d’abord la peau du patient afin de noter les effets secondaires du traitement au niveau cutané (cuir chevelu, muqueuse, ongles) et ainsi de leur apporter un soin spécifique : « Pour une peau sèche, on va faire un soin du visage, ou pour une anxiété, un massage du dos », explique la socio-esthéticienne.

« Apporter mes connaissances médicales, c’est ce qui me différencie d’une esthéticienne classique ». Même si la socioesthétique est toujours dans le cadre juridique de l’esthétique, il est obligatoire d’avoir une expertise médicale. Cette double compétence, exclusive à la socioesthétique, Wendy Rose l’a acquise grâce à une formation d’un an en UFR de Sciences pharmaceutiques et biologiques de Nantes, après avoir validé son diplôme d’esthétique. Une formation obligatoire « pour avoir toutes les connaissances théoriques sur le terrain », déclare-t-elle. Wendy Rose fait partie de la Fédération Nationale des Socio-Esthéticiennes (FNSE), qui regroupe tous les praticiens et praticiennes de France. Un véritable besoin de se regrouper selon elle « pour moins travailler seule et avancer ensemble vers une reconnaissance du métier par nos pairs. »

Mathilde GEORGES
édité par M.G. 

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