C’est le premier port français à recevoir ce label décerné par l’État

Éric Barrat est fier. Le directeur d’exploitation du Vieux-Port de Cannes a appris la bonne nouvelle cette semaine. Son port est le premier en France à recevoir le label Qualité Tourisme. « Cela permet de nous démarquer avec les trente autres ports de la Côte d’Azur. La concurrence est forte. », déclare-t-il.

Éclairage suffisant, réponse téléphonique avant la cinquième sonnerie ou encore actualisation de l’information, la liste des critères est longue pour prétendre au dispositif. Pas moins de 295 éléments sont vérifiés par l’État. « On s’est d’abord auto-diagnostiqué avec toute l’équipe et un client mystère est venu constater qu’on respectait largement 85 % des critères, le taux requis », précise Éric Barrat.

Une reconnaissance de plus pour le port

Le port compte déjà à son actif plusieurs labels aux critères sélectifs très similaires. Aucun investissement particulier n’a été nécessaire. Avec le soutien de la Chambre de Commerce et d’Industrie du département, le personnel du port a considéré ce label comme une opportunité. « On tente sans cesse d’améliorer nos infrastructures et notre service client », explique Sébastien Roger, maître de port.

En perpétuel perfectionnement, le vieux port cannois souhaite conserver sa clientèle et accroître sa notoriété sur le littoral azuréen. Idéalement situé près du célèbre tapis rouge, « c’est une porte d’entrée et une belle vitrine pour la ville de Cannes », souligne Éric Barrat.  

Créé en 2017, le label Qualité Tourisme réservé aux ports de plaisance permet de « fournir un minimum de gage de sécurité et de garanties aux clients », ajoute le directeur d’exploitation. Selon le ministère de l’Économie et des Finances, les retombées à long terme sont importantes. En moyenne, le taux de satisfaction est 20 % supérieur après labellisation.

Toujours avec comme objectif de développer sa qualité d’accueil, Éric Barrat souhaite désormais obtenir le titre « port propre ». Un label européen détenu par un port sur cinq en région PACA.

Aboa Lolita et Uminski Jean