
Beyoncé, hommage à l’Iran, artiste trans récompensée: les 7 choses à retenir de la 65e Grammy Awards
Les Grammy Awards 2023 se sont tenues dimanche à Los Angeles. Les stars de la soirée se nomment Beyoncé, Lizzo, Kendrick Lamar, Harry Styles et Adèle.

Comme chaque année, les Grammy Awards se sont tenues à Los Angeles aux États-Unis. La cérémonie qui met les artistes musicaux à l’honneur, s’est déroulé le 5 février dans la nuit de dimanche à lundi. Pour cette année 2023, 91 Award ont été délivrés. Retour sur la cérémonie qui a été marquée par des récompenses historiques.
1. Beyoncé, reine de la soirée
Celle qu’on surnomme «Queen B» a tout raflé avec son dernier album Renaissance. Avec ces quatre nouveaux Grammy, Beyoncé est devenue l’artiste la plus couronnée de l’histoire des Grammy Awards. À présent, c’est 32 gramophones qui figurent sur son tableau de chasse. Le record était tenu jusque-là par le chef d’orchestre George Solti. Elle obtient ses Grammys, pour :
– Le meilleur enregistrement dance/électronique, avec son tube Break my soul
– La meilleure performance traditionnelle R&B avec Plastic off the sofa
– La meilleure prestation vocale R&B traditionnel
– Le meilleur album de dance/électronique avec Renaissance
2. Harry’s House restera dans les annales
Grâce à son dernier album, l’ex-membre du groupe One Direction, Harry Styles, repart avec le premier prix de la soirée, celui du meilleur album, avec Harry’s House. Son album pop aux sonorités légères et entraînantes lui a valu un second Grammy : le meilleur album de pop chanté.
3. Premier gramophone pour une femme trans
Kim Petras, auteure-compositrice-interprète allemande, s’est fait remarquer pour son titre Unholy en duo avec l’artiste non binaire (identifier ni garçons ni fille), Sam Smith. Les deux artistes se sont révélés meilleurs dans la catégorie de la meilleure prestation vocale pop d’un duo ou groupe.
4. Récompense pour l’hymne de la liberté iranienne
La politique s’est glissée dans l’événement. Le prix de la « chanson pour un changement de société » a été délivré par la Première dame des Etats-Unis, Jill Biden, en personne. Le choix s’est tourné sur Baraye, le morceau du chanteur pop iranien Shervin Hajipour, 25 ans, qui est devenu un hymne du mouvement de protestation en Iran. Depuis la mort de Mahsa Amini après son arrestation par la police des mœurs à Téhéran en septembre dernier. À la sortie de son titre devenu viral sur les réseaux sociaux numérique, l’artiste avait été placé en détention par le Régime Taliban et libéré sous caution plus tard.
5. Viola Davis entre au club des « EGOT »
Appeler les « EGOT » ce club restreint américain, est celui des artistes qui cumulent les récompenses suivantes : Oscar (cinéma), un Emmy Award (télévision), un Grammy Award (musique) et un Tony Award (théâtre). Viola Davis, connue pour son rôle principal dans la série How to Get Away with Murder, a remporté le Grammy du meilleur livre audio, avec ses mémoires Finding Me. Elle devient la 18ᵉ artiste à entrer dans le club « EGOT », à l’âge de 57 ans.
6. Ouverture du bal avec du Reggaeton.
En perte d’audience chaque année, « les oscars de la musique » doivent, plus que jamais, choisir leurs invités et les prestations avec soin. Cette année, l’ouverture de la soirée a été offerte à un artiste Reggaeton, Bad Bunny. C’est l’un des chanteurs les plus écoutés sur les plateformes et en concert cette année avec 30 millions d’écoutes chaque jour sur YouTube. L’artiste de 28 ans a remporté le Grammy du meilleur album urbain en musique latine, avec Un verano sin ti.
7. La meilleure musique de jeux vidéo : le petit nouveau de la cérémonie
La nouvelle catégorie phare de cette année a mis à l’honneur la meilleure bande-son de jeu vidéo. L’Académie a remis le Grammy à la compositrice américaine Stephanie Economou pour la bande originale de Assassin’s Creed Valhalla: l’Aube du Ragnarök.
Autres Grammy phare du palmarès :
Enregistrement de l’année – About Damn Time, Lizzo
Chanson de l’année – Just Like That, Bonnie Raitt
Révélation de l’année – Samara Joy
Meilleur album de rap – Mr. Morale & the Big Steppers, Kendrick Lamar
Meilleur album de rock – Patient Number 9, Ozzy Osbourne
Maxime Conchon